Sigur ros Live

>> samedi, novembre 19, 2005

Voila je suis revenu de mon escapade de 24h chrono (parti jeudi midi, revenu vendredi midi) à Lyon, où nous (Chrystelle, caro et moi) sommes allé voir Sigur Ros.

Le concert avait lieu dans une superbe salle de concert: le Transbordeur.
Pour en avoir fait plusieurs, celle ci vaut vraiment le détour. Cette salle est une ancienne usine de machine à vapeur réaménagée. Le batiment de l'extérieur est comme au temps de l'usine et l'intérieur est complétement rénové tout en gardant des grandes poutre en métal équipé de treuil datant de l'usine.

Le concert était tou simplement époustouflant. La première partie réalisée par le groupe Amina constitué par les 4 islandaises jouant les cordes des chansons de Sigur ros était très sympathique. Une ambiance islandaise s'installait doucement dans la salle. Scies, verres en cristal, xylophone... constituaient les instruments principaux: très original. Beaucoup de ressemblance avec le groupe islandais Mum.

Puis Sigur ros est rentré en scene caché par un rideau blanc et transparent permettant de projeter les ombres des musiciens, et autres vidéos... En jouant le titre phare du nouvel album à savoir Glosoli.....Fantastique.
Des chansons des 3 albums se sont enchainer pendant 1h30 en finissant par Pop song également jouer à travers le rideau où la lumière laissait une très belle ombre du chanteur, tandis que la musique, les lumières et vidéos s'intensifiait.

Bravo à ce groupe merveilleux que je conseil à tout le monde de voir en concert, l'album prend une douzaine de dimension en plus sur scene.


Article concernant Sigur ros:

Monuments d'introversion, les Sigur Rós ont un jour sorti un T-shirt à leur gloire. Mais le nom du groupe ne figurait qu'à l'envers, et uniquement sur l'étiquette. La classe ! Qu'on retrouvera aussi sur le troisième album, en 2002, dépourvu de toute indication autre que d'obscures parenthèses : titre des morceaux, crédits et autres fariboles informatives comme passés à la chaux. Mi-septembre, la clique diaphane a sorti un nouveau CD, pour lequel elle a fourni un effort quasi surhumain : les onze compositions qui le garnissent portent chacune un nom (certes difficilement déchiffrable), et l'emballage lui même est orné d'un Takk... plein de tact, puisqu'il signifie «merci» en islandais, accompagné des points de suspension stipulant que l'affaire est tout sauf classée.

Après dix années d'ouverture sur le monde extérieur, Sigur Rós conserve donc un bel appétit. Dans la lignée farouche des Mogwai ou Boards of Canada, il développe une pop séraphique, d'une rare amplitude, qui culmine dans des airs d'une durée rarement inférieure à 5 minutes. Leur apparente solennité suggère en général un sentiment hypocondriaque, y compris lorsque les musiciens qui les interprètent se sentent d'humeur hilare ­ visible chez eux à travers l'esquisse fugace d'un sourire.

Tel est l'effet Sigur Rós, groupe culte confit dans la majesté transie de son positionnement excentrique ; phénomène islandais qui rameute les foules dévotes sans s'être jamais compromis : Cigale, Grand Rex, Châtelet (tapis dans la pénombre, en illustration sonore d'une chorégraphie de Merce Cunningham), la Villette (pour une odyssée symphonique, Odin's Raven Magic, adaptation en 2004 de contes traditionnels avec la Schola Cantorum), Olympia (sans promo, en plein coeur de l'été dernier)... Toujours complet. Jusqu'à l'onction élyséenne de ce soir.

1 commentaires:

vinc' 5:16 PM  

Merci ben pour le morceau que tu m'as fait écouté ca avait l'air mortel et ç a m'a rappelé des super souvenirs du garnd Rex à paris....Godd luck pour les derniers jours....

Le trepieds

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