20 07 2010 Shinko La - Ramjak

>> vendredi, septembre 24, 2010

4h du matin, nous nous réveillons après une nuit très pluvieuse, la pluie ne s'est pas arrêtée de toute la nuit. Cette pluie inquiète nos guides, qui diffèrent notre départ du camp, car ils pensent que trop de neige a du tomber en altitude et que cela risque de ne pas nous faciliter la tache, du coup ils hésitent un peu...
Les groupes de Tchèques et de Polonais sont partis, donc nous décidons de les suivre et nous partons vers 5-6h du matin. Il fait assez froid, et nous attaquons la neige dès le départ du camp. Les chevaux nous suivront de près. Après 2h30 de marche en zig zag dans le col très enneigé, sous une brume épaisse, nous voila a quelques mètres du sommet, Stanzin nous conseil de ne pas trainer car il craint que nous nous perdions si jamais la brume deviens plus épaisse, c'est vrai que la brume ne fait que s'épaissir depuis notre départ du camp.

Nous atteignons le col (5090 m) en même temps que les chevaux à 8h30 . La montée a été assez facile pour les chevaux, mais c'est la descente de l'autre côté du col qui s'avère être plus difficile pour eux, la chute lourde d'un de nos chevaux ne nous rassure pas, le stress remplace un peu l'excitation. Mais après quelques glissades des chevaux, quelques frayeurs et quelques petits détours vers des zones plus facile pour marcher, nous voila sur une zone plus plate et moins enneigée qui facilite notre progression. Le cadavre très frais d'un cheval nous fait bien comprendre que cet endroit n'est pas des plus accueillant. Stanzin nous raconte même que ce col a été le lieu de plusieurs drame au Ladakh, des gens perdu dans la brume qui sont mort de froid, des caravanes entières de chevaux laissés à l'abandon ...

Nous sommes bien heureux d'être de l'autre côté avec pour objectif Ramjak notre camp de ce soir. Stanzin nous dis que nous sommes plus très loin, ... "plus très loin" était assez optimiste comme estimation: 4h de marche dans cette descente interminable et nous voila arrivé à Ramjak, petit camp près de la rivière, nous sommes complétement terrassés, affamés ... en effet la fatigue s'est fait sentir aujourd'hui. Ce col nous a fait passer de l'été à l'hiver, en effet, la chaleur et le ciel bleu de Kargyak ont été remplacé par la pluie, la neige et le ciel gris de Ramjak. On nous avait prevenu que la mousson se ferait bien ressentir dès le col de Shinko La ... Avec le passage de ce col nous sommes passé de l'état de Jammu-Kashmir que nous avons completement traversé à l'état de Himachal Pradesh.

Ce soir est l'occasion de remettre en état les chevaux, qui ont eu une dure journée aujourd'hui, ces chevaux sont vraiment vaillants. Changement des 4 fers, comme on change les 4 pneus d'une voiture de course, l'occasion pour nous d'expliquer que chez nous, le fer à cheval est un porte bonheur, ... les ladaki semblent apprécier cette croyance.

Après cette longue journée de marche, nous commençons à réaliser que notre arrivée est très proche, un sentiment bizarre entre l'envie d'arrivée et de réaliser un rêve (Une traversée himalayenne), et l'envie de ne jamais s'arrêter de marcher dans ces paysages qui maintenant nous sont bien familier.
Nous aimons marcher, meilleur moyen pour rencontrer les gens et s'imprégner des paysages et plus ça va .. plus on se dis, la prochaine fois on marchera plus longtemps, ... Car au bout de 5-6 jours on se sent bien à l'aise et heureux de découvrir, au bout de 10 jours la fatigue arrive mais on se sent de plus en plus chez soit, il suffit d'attendre que la fatigue disparaisse et la on veux plus revenir a la réalité ...

La traversée des montagnes est magique, mais trop courte ... la prochaine fois il nous faudra les longer ...
Demain est notre dernier jour de marche avant Palamo, camp ou un taxi viendra nous chercher pour rentrer à Darcha et Manali.

1 commentaires:

Unknown 9:26 AM  

c'est bien vrai que plus tu en fais, plus tu en veux!

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